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Nouvelles rouges de la voie Malraux
17 juillet 2012

chapitre 1 (quatrième partie).

L'homme attendit que le gamin passe son chemin, jeta des regards suspicieux des deux côtés de la rue et s'éclipsa vers l'arrière cour de la maison, cette dernière était enclose derrière une palissade en bois, une pelouse plutôt mal entretenue, des herbes folles. l'homme distingua une lucarne semblant donner sur la cave où le garage, il s'accroupit et colla son oeil à la vitre,mais à son grand dam, il ne put rien distinguer à cause de l'obscurité. Il jura entre ses dents.
La carte de la ville fut retournée dans tout les sens, consultée avec précision mais elle n'apporta aucun autre renseignement.
Plus le temps passait et plus sa patience s'émoussait, minute après minute, la rage montait en lui et il allait se résoudre à briser la lucarne à coups de pieds quand il eut un "éclair de génie".
Il s'agenouilla dans l'herbe, la mallette ouverte devant lui, et sonda le fond de cette dernière à l'aide de la clé.La partie supérieure ne donna aucun résultat probant et alors que l'homme crut avoir suivi une fausse piste, un bruit sourd se fit entendre. Il referma alors la mallette, s'en saisit des deux mains et la secoua légèrement tout en écoutant attentivement, il en était sûr un petit frottement se faisait entendre.
L'homme camoufla la mallette dans un buisson et reprit le chemin de l'allée pour rejoindre la rue,prudemment il regarda à gauche et à droite pour voir si quelqu'un avait remarqué sa présence.
La journée commençait à peine, selon ses estimations, il ne devait pas encore être 10 heures.Il s'engagea alors dans la rue et marcha à la recherche d'un commerce. Cette petite promenade fut mise à contribution pour repérer les lieux, ses habitants, la faune locale, ses habitudes. Il mémorisa les noms de rues jusqu'au moment où il devisa un supermarché de quartier, une sorte de Fred's non franchisé.L'homme s'engouffra dans le magasin, se dirigea vers le rayon bricolage où il jeta son dévolu sur un couteau de sécurité, ce genre d'outil pour découper de façon nette et propre des matériaux divers. Une fois son choix arrêté, il prit le chemin des caisses, paya son achat ainsi que des cigarettes et de la nourriture,tant pour faire bonne figure que pour satisfaire une réelle envie de fumer et de grignoter.
La caissière n'était pas loin d'être obèse, jeune et blonde, elle avait une sorte d'innocence naïve dans le regard et lorsqu'elle souriait, l'entièreté de son être confinait à la débilité....
Pour en rajouter à la peine de notre personnage, elle voulut faire la conversation et débita des banalités, qui paraissaient pourtant lui couter un réel effort de réflexion,l'homme la regarda fixement pendant tout son monologue, paya et tourna les talons sans prévenir, lorsqu'il sortit, la voix de la caissière se faisait encore entendre sans que l'on puisse savoir le sens, mais cela avait il un intérêt quelconque finalement...

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