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Nouvelles rouges de la voie Malraux
17 juillet 2012

Mon dealer m'explique ,devant le parterre de ses

Mon dealer m'explique ,devant le parterre de ses partenaires hilares, que le coup est facile.

"Une formalité" furent ses mots si je me souviens bien. Il connaissait un gars, quelqu'un de sa famille ou je sais pas quoi, un membre d'un MC embauché chez un bookmaker pour servir de caissier et de videur au cas ou.
Je devais entrer, le menacer de l'arme. Le gars me remettrait la recette de la semaine.Sortir et confier la recette à mon dealer.Rien de sorcier en théorie.
Je quitte le bar en emportant ma panoplie du parfait braqueur.

Me voilà dans mon "chez moi", un magnifique mobil home tout équipé.je prends des mauvaises habitudes ces temps ci, je grille toujours cigarette sur cigarette en réfléchissant. D'un côté je commet un délit, ce qui peut m'amener à un séjour tout frais payé par l'état dans une magnifique prison et d'une autre côté je règle mes dettes, j'obtiens plus de produits et cela apparemment sans trop de risques.Bref la seule  manière pour moi d'échapper à l'impasse dans laquelle je me trouve.

Samedi , fin d'après midi, il est temps d'y aller, je fourre tout mon attirail dans un sac. Je lance le pick up sur cette éternelle route poussiéreuse, je me dirige vers le nord de la 27th rue, je gare mon véhicule entre deux patés de maison. 50 mètres à parcourir jusqu'au commerce.Je regarde à gauche et à droite, pas grand monde.Je retourne récupérer mes outils de travail.J'enfile un épais sweet shirt à capuche, bleu foncé, les gants, la cagoule. J'y vais.

Les mains enfoncés dans mes poches, je pénètre dans le bâtiment, les gens me regardent sans me voir puis remarquent la cagoule.Panique.Cris.Dépression. Je sors mon flingue, ça a au moins le mérite de les calmer, je me dirige vers le caissier, c'est effectivement un jeune.Mon dealer ne m'a pas menti.Je le braque et là ce petit con me dit tout bas:

"Frappe moi"

"Ta gueule le fric"

"Pour que ça fasse vrai, frappe moi"

Je lui envoie un revers dans le pif avec la crosse de mon revolver.

Il s'execute fébrilement.Il vide les caisses le nez en sang tout en geignant. Mon sac se remplit peu à peu. Une fois les caisses vides, je passe derrière le comptoir, l'attrape par le col et lui enjoint poliment à coups d'insulte à l'encontre de sa mère de vider aussi le coffre.

Il panique, je le sens, ce con est à deux doigts de me péter entre mes doigts, il rate deux fois la combinaison.Je lui enfonce mon revolver dans les côtes et ô miracle, le gars trouve le code.Une vraie montagne de fric, je fourre le tout dans le sac, j'ai une gaule monstre.

Le sac rempli, je bouscule le caissier et prends mes jambes à mon coup.En sortant du Bookie je retire ma cagoule et marche tranquillement puis je m'enfonce dans une allée et commence à courir comme un dératé jusqu'à ma caisse. La voiture démarre en trombe. Quelques minutes après, je suis à l' "Iron Horse", je me dirige directement dans l'arrière salle, je lance le sac plein de billets.

"Putain mec, tu assures pour un accro aux stéroïdes."

j'encaisse sans rien dire, il me balance une liasse.Quelque chose comme 1500 dollars. Je lui rends le flingue, la cagoule, les gants.J'en ai fini avec toutes ces conneries.Que je crois oui...

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