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Nouvelles rouges de la voie Malraux
3 avril 2013

The place beyond the pines.

The place beyond the pines

 

 

The place beyond the pines est le genre de film qui promet plus qu'il n'offre en réalité. Certes, ce n'est pas un mauvais film mais le casting, la bande annonce et l'affiche laissaient présager quelque chose de plus noir et plus profond. Ryan Gosling y campe Luke Glanton,redneck sur-tatoué, motard dans des spectacles à sensation ambulants. Le parallèle avec Drive serait tentant mais Luke Handsome Luke, guère plus expressif que dans le film de Winding Refn, est bien plus profond de par sa violence émotionnelle et physique.

Dans le comptéé de Schenectady où il fait montre de ses talents de cascadeur, il retrouve une de ses conquêtes sexuelles, Romina (Eva Mendes,caliente!) et apprend qu'il a semé sa graine un an auparavant. La fibre paternelle vibrante, le jeune Luke démissionne et cherche à subvenir aux besoins de sa petite tribu. Il devient ainsi après quelques péripéties le bandit à moto (Non,ça ne vend pas du rêve même en V.O). Il croise ensuite la route d'un jeune policier, Avery Cross (Un Bradle Cooper lisse et effacé pendant une majeure partie du film) et leurs destins respectifs s'en trouvent mêlés. Les deux personnages suivent alors des parcours diamétralement opposés.

Quinze ans plus tard, l'intrigue se concentre sur les fils respectifs de Luke et d'Avery, qui par hasard, se rencontrent et se lient d'amitié sur fond de drogues, de délinquance, de fêtes arrosées et de filles faciles. Ce n'est qu'à la lumière de l'émergence de cette seconde génération qu'apparaissent les grands thèmes du film, à savoir la culpabilité, la famille, la filiation paternelle et la relation qu'entretient un enfant avec un père plus ou moins présent, plus ou moins moral dans sa construction personnelle.

En soi, The place beyond the pines, est un film sympathique, assez atypique par la représentation qu'il fait d'une petite ville rurale, d'un milieu où il y a confluence des communautés blanches pauvres (Luke), latinos( Romina) et noires (Kofi, le mari de Romina). Le film se repose toutefois largement sur une pléthore de stars dont un Ray Liotta en flic ripoux (Au sommet de son art dans Les affranchis) et avec en tête d'affiche un Gosling en voyou musculeux,jouant du couteau-papillon. On pourra noter toutefois un scénario qui s'efforce de s'éloigner des canons hollywoodiens ainsi que des scènes de cascades et de course-poursuite en moto intéressantes. Sans doute, ce film, surfant consciemment ou inconsciemment sur la vague Drive/Gosling, manque il d'un supplément d'âme propre qui apporterait un plus indéniable à un métrage qui est pourtant loin d'être mauvais.

 

Romain.

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